Aspiring to enjoy a tone in rise, this unique book –is convenient to emphasize the adjective– constructs its nature out of the representation. The world ahead of him is the same that the hearing interrogates and makes it speak in order to hear it better. We are not, therefore, before any other poetry, but before a very peculiar one that expresses the cracks and depths of what it avoids to name. As if it was one of this typical and frenzied music that came out from the Kalahari Desert and was brought here by the silence, Alain Lawo-Sukam’s poetry affirms –That is what it says– that it reaches its destination from very far: from where the language changes name in order that its changes could also be able to name. From now on, we must pay attention to him.
Dans l’aspiration à jouir d’un ton en ascension, ce livre unique –il convient de souligner l’adjectif– construit sa nature hors de la représentation. Le monde qu’il a devant est le même que l’écoute interroge et fait parler pour pouvoir l’entendre mieux. Nous ne sommes pas donc devant n’importe quelle autre poésie, mais devant une très particulière qui exprime des fissures et profondeurs à partir de cela même qu’il évite de nommer. Comme si c’était l’une de ces musiques typiques et furibondes qui sont sorties du désert de Kalahari et qui ont été apportées jusqu’ici par le silence, la poésie d’Alain Lawo-Sukam vient d’affirmer –c’est ce qu’elle est en train de dire– qu’elle arrive à destination de très loin: d’où le langage change de nom pour que ses changements puissent aussi nommer. À partir de maintenant, il faudra lui faire attention.
Eduardo Espina
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